La pierre, les pierres...
De l'époque médiévale nous parviennent de magnifiques sculptures d'artiste européens dont nous conservons le charme du temps passé.
Tandis que les pierres semi précieuses d'Asie d'Extrême Orient prennent forme dans de délicates statuettes, mobiliers votifs ou bijoux en jade, améthyste, agate, lapis lazuli...
Arès restauration, ce visage redevient complet grâce à une intervention consistant à remodeler le nez, le sculpter, le peindre, en finissant par une patine similaire à l'original pour plus d'illusion.
Taillé finement, l'albâtre a tendance à s'effriter en suivant son veinage naturel. Pour stopper les dégâts, il suffit d'infiltrer un consolidant dans la partie abîmée, de coller et combler les manques avec une résine teintée qui suivra scrupuleusement le dessin du veinage.
L'albâtre est une pierre utilisée pour la taille et a eu son heure de gloire à l'époque romaine jusqu'à la Renaissance. Il peut être poli et taillé très fin comme ce gobelet.
Le marbre de cette boîte a été collé à l'aide d'un adhésif teinté blanc, tandis que les pierres semi précieuses, appelées aussi pierres fines, ont été restaurées avec une résine transparente teintée pour imiter à la perfection le lapis lazuli, le jaspe ou encore la malachite..
Cette boîte à bijoux en marbre blanc fabriquée dans la région de Delhi en Inde est entièrement décorée de marqueterie de pierres semi précieuses : lapis lazuli, cornaline, malachite, jaspe qui forment des motifs de rinceaux végétaux.
L'église de Meximieux, en région Rhônes-Alpes, protège une sculpture en marbre blanc représentant une Vierge à l'Enfant vandalisée. Le nez de la Vierge et quelques doigts de l'Enfant Jésus ont été cassés.
Pour imiter le marbre blanc parsemé de cristaux, nous avons rajouté de la poudre de nacre à la résine de comblement et à la peinture acrylique appliquée à l'éponge.
Le socle en pierre calcaire s'est brisé en deux. L’œuvre a fait l'objet d'une restauration discrète consistant en un collage, un comblement, un ponçage et une retouche au pinceau.
Après les étapes de restauration énumérées sur la première photo, cette œuvre a retrouvé son état original. Les inclusions dans la pierre ont été reproduites au niveau de la cassure au pinceau.
